29èmes Journées Scientifiques de la Société d’Écologie Humaine
Humanités Environnementales.
Sciences, arts et citoyennetés
face aux changements globaux
Colloque international
Montpellier
05/07 octobre 2021
Humanités environnementales, Sciences, arts et citoyennetés
face aux changements globaux
L’amplitude de la crise environnementale, à la fois globale et locale, structurelle et multiforme, oblige la société à transformer ses rapports à la nature de manière toujours plus profonde. Prises isolément, des problématiques comme celles du changement climatique, de l’érosion de la biodiversité, des pandémies ou de l’acidification des océans renvoient à des communautés scientifiques, des parties prenantes ou des politiques publiques bien spécifiques. L’imbrication toujours plus grande de ces problématiques appelle pourtant les chercheurs, comme les citoyens, à renouveler leur appréhension des relations qu’entretiennent l’humanité et l’environnement.
Les humanités environnementales qui abordent cet enjeu complexe seront au cœur des deux journées scientifiques de la Société d’écologie humaine.
La notion d’« humanités environnementales », récente et en fort développement, vise à prendre acte des processus de réorganisation, d’intégration et d’innovation provoqués par la montée en puissance de la question environnementale dans le champ scientifique – et plus particulièrement dans celui des sciences humaines et sociales (SHS). Il s’agit d’un concept programmatique, puisque ce domaine est en plein essor, mais également d’un concept ancré dans une tradition articulant sciences (naturelles et sociales) et humanités attentives aux dimensions politique, morale, éthique et esthétique de la production et de la circulation des connaissances.
L’intérêt de cette notion relève de l’expression d’un besoin : penser les changements globaux comme une problématique associant étroitement les dimensions écologique, physique et humaine, et non pas simplement comme un problème du « monde naturel » dont la résolution passerait par des ajustements technologiques, politiques ou économiques. Cette approche suppose de s’intéresser à la manière dont les représentations et les usages des sociétés s’articulent au monde biogéophysique, et évoluent dans le temps.
Cette interrogation, portée notamment par l’écologie humaine depuis de nombreuses années nécessite d’être réaffirmée.
Ce colloque abordera la thématique des humanités environnementales à travers quelques axes privilégiés : l’émergence, le contour et le contenu des humanités environnementales ; la réflexivité de la pratique scientifique et notamment notre capacité à identifier aujourd’hui les besoins en éducation et en formation que les humanités environnementales révèleraient ou entérineraient ; et les transformations du « gouvernement de la nature ».
Il permettra de s’interroger pour comprendre comment les humanités environnementales se déclinent au regard des enjeux spécifiques des pays du Sud et quelle est la participation des pratiques artistiques et littéraires au renouveau du regard porté sur les rapports entre environnement et société.
Ces journées scientifiques s’adressent à des chercheurs, mais également à des praticiens, travaillant sur les interactions humains/environnement et leurs enjeux sociétaux au sens large (incluant notamment la santé, l’alimentation, les lettres et les arts, la technique, les médias, le numérique).
Humanités environnementales, Sciences, arts et citoyennetés
face aux changements globaux
L’amplitude de la crise environnementale, à la fois globale et locale, structurelle et multiforme, oblige la société à transformer ses rapports à la nature de manière toujours plus profonde. Prises isolément, des problématiques comme celles du changement climatique, de l’érosion de la biodiversité, des pandémies ou de l’acidification des océans renvoient à des communautés scientifiques, des parties prenantes ou des politiques publiques bien spécifiques. L’imbrication toujours plus grande de ces problématiques appelle pourtant les chercheurs, comme les citoyens, à renouveler leur appréhension des relations qu’entretiennent l’humanité et l’environnement.
Les humanités environnementales qui abordent cet enjeu complexe seront au cœur des 2journées scientifiques de la Société d’écologie humaine.
La notion d’« humanités environnementales », récente et en fort développement, vise à prendre acte des processus de réorganisation, d’intégration et d’innovation provoqués par la montée en puissance de la question environnementale dans le champ scientifique – et plus particulièrement dans celui des sciences humaines et sociales (SHS). Il s’agit d’un concept programmatique, puisque ce domaine est en plein essor, mais également d’un concept ancré dans une tradition articulant sciences (naturelles et sociales) et humanités attentives aux dimensions politique, morale, éthique et esthétique de la production et de la circulation des connaissances.
L’intérêt de cette notion relève de l’expression d’un besoin : penser les changements globaux comme une problématique associant étroitement les dimensions écologique, physique et humaine, et non pas simplement comme un problème du « monde naturel » dont la résolution passerait par des ajustements technologiques, politiques ou économiques. Cette approche suppose de s’intéresser à la manière dont les représentations et les usages des sociétés s’articulent au monde biogéophysique, et évoluent dans le temps.
Cette interrogation, portée notamment par l’écologie humaine depuis de nombreuses années nécessite d’être réaffirmée.
Ce colloque abordera la thématique des humanités environnementales à travers quelques axes privilégiés : l’émergence, le contour et le contenu des humanités environnementales ; la réflexivité de la pratique scientifique et notamment notre capacité à identifier aujourd’hui les besoins en éducation et en formation que les humanités environnementales révèleraient ou entérineraient ; et les transformations du « gouvernement de la nature ».
Il permettra de s’interroger pour comprendre comment les humanités environnementales se déclinent au regard des enjeux spécifiques des pays du Sud et quelle est la participation des pratiques artistiques et littéraires au renouveau du regard porté sur les rapports entre environnement et société.
Ces journées scientifiques s’adressent à des chercheurs, mais également à des praticiens, travaillant sur les interactions humains/environnement et leurs enjeux sociétaux au sens large (incluant notamment la santé, l’alimentation, les lettres et les arts, la technique, les médias, le numérique).