18èmes Journées Scientifiques de la Société d’Écologie Humaine

Milieu de vie et santé.
Quelles pratiques interdisciplinaires ?

Marseille
5-7 juillet 2006
Présentation des objectifs
du colloque

La Société d’Ecologie Humaine organise chaque année des Journées Scientifiques dont l’objectif est d’examiner les relations que les populations humaines entretiennent avec leur environnement. Cette année elle consacre ses 18èmes journées à réfléchir aux conséquences sur la santé que peuvent générer les milieux dans lesquels vivent les populations humaines et aux pratiques interdisciplinaires que les recherches et les actions conduites sur ces questions impliquent.

Dengue, grippe aviaire, paludisme, tuberculose, syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) pour ne citer que ces quelques exemples sont autant de sujets de préoccupation qui interpellent les acteurs œuvrant à la fois dans le champ de la santé et de l’environnement. D’autant qu’avec la mobilité croissante des populations humaines et animales, la prise en considération des problèmes de santé et de maladies implique de situer la réflexion et l’action à l’échelle planétaire.
L’OMS souligne d’ailleurs que l’interdépendance entre dégradation de l’environnement, processus de développement et santé est l’un des enjeux majeurs du développement durable.

La mise en évidence de cette interdépendance entre les populations humaines, le milieux écologique et les vecteurs de maladies n’est pas récente et avait été déjà bien décrite en 1933 par le géographe Max Sorre sous le terme de « complexe pathogène », ensuite élargi par d’autres auteurs aux notions de « paysage épidémiologique » et à celui de « pathocénose ». Concernant surtout le monde tropical, le concept de « complexe pathogène » est redevenu aujourd’hui d’actualité avec la mondialisation des problèmes de santé et il permet de discuter de l’influence du milieu sur la santé des populations humaines dans une perspective bio-culturelle.

Il s’agit d’un vaste champ d’investigations qui touche à toutes les dimensions de la vie humaine (qualité de vie, cadre de vie, travail, urbain/rural, etc…) et concerne de multiples nuisances d’origines diverses (produits chimiques polluants et persistants, déchets dangereux, répercutions de perturbations atmosphériques, virus,..). On comprend mieux alors pourquoi dans le domaine de la lutte contre les maladies, la relation entre santé et environnement est relativement récente en terme de réflexions et de préoccupations au plan international comme national (avec par exemple la création ces dernières années de l’Agence de Sécurité Sanitaire Environnementale et du Plan santé/ environnement et santé/ travail).

Face à la complexité de ces aspects et à leur dimension planétaire, les formes d’action semblent s’orienter vers une confrontation des réflexions et des expériences qui font appel à la démarche interdisciplinaire. Ainsi en France, on peut citer l’exemple du programme PAL+ sur le paludisme et les maladies associées qui avait pour objectif de faire progresser les connaissances en instaurant un dialogue entre les sciences biologiques, les sciences médicales et les sciences sociales. De même, le récent programme Santé-Environnement de la nouvelle Agence Nationale de la Recherche française met l’accent sur la nécessité de croiser les regards disciplinaires pour atteindre un niveau acceptable de compréhension des problèmes.

On note d’ailleurs que dans différentes recherches, des collaborations s’instaurent de plus en plus souvent entre socio- anthropologues et médecins, ou entre géographes et biologistes afin d’intégrer dans un schéma d’analyse biomédical le rôle que peuvent jouer, par exemple, les populations humaines dans la transmission et la diffusion d’une maladie dans un milieu écologique particulier.

C’est autour des pratiques interdisciplinaires qui concernent les interactions santé et milieu de vie que s’organiseront les communications et les débats, dans le souci de confronter à la fois les approches théoriques et les réalisations concrètes, et cela dans une diversité de situations géographiques et culturelles.

VOLUME DES RÉSUMÉS

Présentation des objectifs
du colloque

La Société d’Ecologie Humaine organise chaque année des Journées Scientifiques dont l’objectif est d’examiner les relations que les populations humaines entretiennent avec leur environnement. Cette année elle consacre ses 18èmes journées à réfléchir aux conséquences sur la santé que peuvent générer les milieux dans lesquels vivent les populations humaines et aux pratiques interdisciplinaires que les recherches et les actions conduites sur ces questions impliquent.

Dengue, grippe aviaire, paludisme, tuberculose, syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) pour ne citer que ces quelques exemples sont autant de sujets de préoccupation qui interpellent les acteurs œuvrant à la fois dans le champ de la santé et de l’environnement. D’autant qu’avec la mobilité croissante des populations humaines et animales, la prise en considération des problèmes de santé et de maladies implique de situer la réflexion et l’action à l’échelle planétaire.
L’OMS souligne d’ailleurs que l’interdépendance entre dégradation de l’environnement, processus de développement et santé est l’un des enjeux majeurs du développement durable.

La mise en évidence de cette interdépendance entre les populations humaines, le milieux écologique et les vecteurs de maladies n’est pas récente et avait été déjà bien décrite en 1933 par le géographe Max Sorre sous le terme de « complexe pathogène », ensuite élargi par d’autres auteurs aux notions de « paysage épidémiologique » et à celui de « pathocénose ». Concernant surtout le monde tropical, le concept de « complexe pathogène » est redevenu aujourd’hui d’actualité avec la mondialisation des problèmes de santé et il permet de discuter de l’influence du milieu sur la santé des populations humaines dans une perspective bio-culturelle.

Il s’agit d’un vaste champ d’investigations qui touche à toutes les dimensions de la vie humaine (qualité de vie, cadre de vie, travail, urbain/rural, etc…) et concerne de multiples nuisances d’origines diverses (produits chimiques polluants et persistants, déchets dangereux, répercutions de perturbations atmosphériques, virus,..). On comprend mieux alors pourquoi dans le domaine de la lutte contre les maladies, la relation entre santé et environnement est relativement récente en terme de réflexions et de préoccupations au plan international comme national (avec par exemple la création ces dernières années de l’Agence de Sécurité Sanitaire Environnementale et du Plan santé/ environnement et santé/ travail).

Face à la complexité de ces aspects et à leur dimension planétaire, les formes d’action semblent s’orienter vers une confrontation des réflexions et des expériences qui font appel à la démarche interdisciplinaire. Ainsi en France, on peut citer l’exemple du programme PAL+ sur le paludisme et les maladies associées qui avait pour objectif de faire progresser les connaissances en instaurant un dialogue entre les sciences biologiques, les sciences médicales et les sciences sociales. De même, le récent programme Santé-Environnement de la nouvelle Agence Nationale de la Recherche française met l’accent sur la nécessité de croiser les regards disciplinaires pour atteindre un niveau acceptable de compréhension des problèmes.

On note d’ailleurs que dans différentes recherches, des collaborations s’instaurent de plus en plus souvent entre socio- anthropologues et médecins, ou entre géographes et biologistes afin d’intégrer dans un schéma d’analyse biomédical le rôle que peuvent jouer, par exemple, les populations humaines dans la transmission et la diffusion d’une maladie dans un milieu écologique particulier.

C’est autour des pratiques interdisciplinaires qui concernent les interactions santé et milieu de vie que s’organiseront les communications et les débats, dans le souci de confronter à la fois les approches théoriques et les réalisations concrètes, et cela dans une diversité de situations géographiques et culturelles.

VOLUME DES RÉSUMÉS